• LE HOUX

    ♫♫il est houx houx houx houx houx……le bouquet de houx ? ♫♫ 

    Pourquoi le houx dans la maison et surtout sur la table en cette période de fêtes ? Petit récapitulatif sur le houx.

    Depuis toujours, le houx est la Star des fêtes de fin d’année, et principalement de Noël. Il fait partie depuis la nuit des temps des plantes réputées magiques au moment du solstice d’hiver et des fêtes qui l’accompagnent. C’est certainement la plante la plus dessinée sur les affiches, les cartes, et les objets décoratifs : le houx est partout représenté ! 

    TOUTES LES LEGENDES DU HOUX 

    Les légendes antiques 

    L’histoire connue du Houx remonte aux grands peuples de l'Antiquité, époque où le langage des fleurs a atteint son apogée. Il était alors coutume de décorer les maisons, les autels, de s'orner soi-même ou de remercier les personnes chères par des compositions florales de verdure et de fleurs comportant un message. Chaque plante avait une signification symbolique et la combinaison de différentes plantes résultait en un message. L'arrangement floral avait généralement la forme d'une guirlande ou d'une couronne. Ainsi, chez les Romains, des couronnes de houx étaient offertes aux jeunes mariés en signe de bons vœux et de félicitations. Pour les Grecs, le houx conférait la prévoyance.

    Pendant l’antiquité, les Romains posaient des branches de houx devant les autels ou autres lors des fêtes de décembre (les saturnales. Les branches de houx avaient pour eux, le pouvoir de chasser le mauvais œil. 

    Les Romains célébraient «allègrement» les Saturnales à la fin du calendrier romain, soit le mois de décembre. En l'honneur de Saturne, dieu des semailles et de la culture de la vigne, ces festivités coïncidaient avec la fin des activités agricoles et le solstice d'hiver, moment de l'année où les jours commencent à rallonger. Il était alors de bon ton d'envoyer des présents garnis de houx à ses amis. Voilà d'où nous viendrait, estiment les historiens, la coutume de l'utilisation du houx au temps des fêtes en signe de bienveillance.

    Le houx est aussi depuis fort longtemps un symbole sacré. Les druides, ces prêtres des Celtes et des Gaulois, croyaient que le soleil ne quittait jamais les plants de houx : le houx ne perd pas ses feuilles en hiver comme la majorité des plantes. En décorant les habitations de branches de houx, les esprits de la forêt pouvaient y trouver refuge pendant les rigueurs de l'hiver. Le houx était donc une plante sacrée. Dans la langue anglaise, le houx se dit «holly» et l'on croit que ce mot résulterait de la déformation du mot «holy» (saint).

    Plus d'une superstition et croyance émaillent l'histoire du houx. Les anciens Européens croyaient que par ses feuilles épineuses, le houx repoussait les mauvais esprits, entre autres les sorcières et les foudres du ciel. Étrangement, on retrouve aussi cette croyance chez certains Amérindiens de l'est de l'Amérique du Nord qui plantaient du houx près de leurs habitations. Ils avaient de plus découvert une méthode de séchage des baies qui en préservait toute la brillance et la rondeur. Elles servaient à la décoration des vêtements et des cheveux ainsi que de monnaie d'échange avec d'autres peuplades où le houx ne poussait pas à l'état naturel. Des rameaux de houx peints sur des objets ou brodés sur des vêtements étaient signe de chance. Pour les guerriers amérindiens, la plante entière avait force de symbole : la rigidité de son bois représentait leur résistance, les épines leur férocité, et la longévité des feuilles, leur courage face à l'ennemi.

    LE HOUX DANS LA TRADITION CHRETIENNE 

    Le houx fait partie des plantes de Noël symboliques. Selon la légende, lorsque la Sainte Famille fut contrainte de fuir en Egypte pour échapper à l’ordre d'Hérode de massacrer tous les enfants de moins de deux ans – voulant ainsi éliminer Jésus en qui il voyait un redoutable ennemi -, des miracles lui permirent de progresser sans danger dans sa fuite.

    Parmi ces miracles, celui du houx : alors que les tueurs d'Hérode étaient sur le point de découvrir la Sainte Famille, le houx étendit ses branches pour dissimuler les parents et l'enfant Jésus, et empêcha par ses feuilles piquantes les soldats de pousser plus avant leurs investigations. En guise de reconnaissance, Marie le bénit et promit que le houx resterait éternellement vert, symbole d'immortalité.  

    Une autre légende raconte que la croix du Christ était en bois de houx, parce que parmi tous les arbres, seul le houx se laissa sacrifier. Ses feuilles piquantes rappellent la couronne d’épines de Jésus et ses baies rouges, le sang du Christ.

    EN ANGLETERRE 

    on croyait que le houx pouvait influer sur la bonne entente du ménage. En fait, il faut deux sortes de houx. Le houx à piquants symbolise le mari, le houx à bords lisses, ou petit houx, la femme. Afin que les rapports entre les conjoints soient équilibrés, les gerbes de houx contenant les deux sortes de feuilles doivent entrer dans la maison ensemble. Sans quoi, l'un des deux, mari ou femme, dominera la maison.

    LE HOUX PELE MELE 

    Les Babyloniens seraient les premiers à avoir eu l’idée de profiter de la nouvelle année pour tenter de devenir une meilleure personne : soit près de deux siècles avant notre ère ! La nouvelle année commençait alors à la nouvelle lune qui suit le solstice de printemps. Si aujourd’hui les résolutions les plus populaires sont de maigrir, de faire du sport ou d’arrêter de fumer, les Babyloniens, eux, s’efforçaient de rendre le matériel agricole emprunté.

    Cette tradition a été perpétuée notamment par les Suédois, qui nous l’ont retransmise. En Suède, pendant le Réveillon de Noël, on parle de l’année écoulée et de celle qui va venir. On se promet de faire mieux l’année prochaine, et à l’approche des 12 coups de minuit, on formule solennellement ses bonnes résolutions.

    Dans un bouquet de fleurs, le houx est symbole d’insensibilité. 

    Cependant, ce houx qui ne sert plus qu’à décorer nos salles à manger et nos tables de fête avait autrefois diverses utilités. Ainsi, on l’utilisait dans les campagnes pour empêcher les rats de grimper sur les barreaux des cages des pigeonniers ou des poulaillers. Egalement pour se prémunir des rats qui s’attaquaient aux jambons et autres saucissons, on mettait des feuilles de houx autour de la ficelle à laquelle on les suspendait. Toujours à la campagne, on se servait de bouquets de houx pour ramoner les cheminées. Son bois était utilisé en ébénisterie car  très dur, se polit très bien et se teinte aisément en noir. Il était très apprécié des maquettistes, des marqueteurs et des tourneurs, en particulier pour la fabrication des pièces blanches des jeux d’échecs. Le plus célèbre objet de bois de houx est la canne de marche de Goethe, visible au musée de Weimar.

    Le bois de houx servait aussi à confectionner des manches de fouets, des cravaches de dressage, ou houssines, des aiguillons comme l’évoquait une célèbre chanson d’autrefois : « J’ai deux grands bœufs dans mon étable… La charrue en bois d’érable, l’aiguillon en branche de houx… ». Associé au hêtre, le houx servait dans certaines régions de France à réaliser des haies de clôture naturellement infranchissables par le bétail.

    La seconde écorce du houx permettait de préparer la glu que l’on extrayait en particulier des baies de gui. Comme on le voit ces deux plantes sont complémentaires. Cette glu avait deux utilités : la première de faire mûrir les abcès et furoncles et la seconde, moins heureuse, servait aux braconniers pour capturer les petits oiseaux.

    On fabriquait aussi du vin de houx dans les régions où il y avait des marais parce qu’il y sévissait des fièvres intermittentes. Certains disaient aussi que les baies du houx avaient des fonctions purgatives. Mais enfin de compte, ce serait plutôt à déconseiller car leur ingestion provoquerait des coliques, des nausées, des vomissements. Mieux vaut laisser ces baies aux oiseaux et en particulier aux merles et aux bouvreuils qui en sont friands.

    Seul l’arbre femelle rougit en hiver. Et plus l’arbre est vieux et moins ses feuilles sont piquantes.

    Un lieu planté de houx s’appelle une houssaie ou une houssière.

    Dans le langage des fleurs et des plantes, le houx est le symbole de l’insensibilité.

    (Sources diverses en résumé)

    Pour que l'année à venir soit profitable,

    il faut faire rentrer du houx à la maison à

    Noël

     


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  • DE L'orange de Noël A LA POMME D’AMBRE

    DE L'ORANGE DE NOEL A LA POMME D'AMBRE

    Petite histoire de l'orange

    Quand et comment les oranges sont-elles arrivées dans nos vergers ?

    La forme primitive des agrumes est apparue probablement il y a 20 millions d'années dans l'Archipel malais, à l’époque où ces îles du pacifique du sud faisaient encore partie d'une masse de terre englobant tout autant l'Asie que l'Australie.

    Il y a 2 200 ans : Les Chinois se consacrent à la culture des agrumes dans les montagnes d'Asie orientale, au cœur d'un petit paradis terrestre. Le mot « orange » provient du sanskrit. En chinois ancien comme en chinois moderne, le mot désignant l'orange est « ju ». Ces fruits sont mentionnés pour la première fois il y a 2 200 ans dans le Charaka-Samita, un livre médical de la littérature sanskrite.

    En 304 après J.C : Un autre témoignage écrit très ancien provient de l'année 304 après J.C. Dans un livre sur les plantes des régions du sud-est, Chi Han décrit une forme primitive de la lutte biologique contre les parasites. Ce sont des sacs tressés en jonc, comprenant une espèce particulière de fourmis jaunes et rouges qui, accrochés aux mandariniers, tiennent en échec les parasites.
    En Afrique du Nord, elle est cultivée depuis le IIe ou le IIIe siècle, bien avant d’être introduite dans le sud de l’Europe par les Arabes, aux environs de l’an 1 000.

    En 1179 après J.C., Han Yen-Che, un agronome chinois du Zhejiang écrit son « Traité des oranges » sur les variétés d'agrumes et leurs méthodes de cultures.

    Du XIe siècle-XIIIe : La route méditerranéenne est empruntée, à l'époque des croisades (XIe siècle-XIIIe siècle) par l'orange amère ou bigarade : transmis par les Perses aux Arabes, fruit implanté en Sicile.
    Au cours de leur première grande halte en direction de l'Europe, sur le chemin de l'ouest en direction de l'Inde, les hindous ont donné aux oranges la désignation de « naranj » - un mot que les musulmans transportèrent plus tard dans tout le bassin de la Méditerranée.
    En passant par le « nerantzion byzantin », puis par le latin nouveau « arangium », « arantium » et « aurantium », le terme devin en espagnol naranja, en italien arancia, en portugais laranja pour devenir enfin orange en France.

    Début du XVe siècle : On trouve des oranges en Espagne au début du XVe siècle. Elles ont probablement suivi la route de la soie vers l'Europe, traversant le Moyen-Orient et le Proche-Orient où elles ont trouvé un climat adapté à leurs besoins. De là, elles gagnent le sud de l'Europe.

    En 1520 : Les Portugais rapportent des plants d’orangers de leurs escales à Ceylan et dans les comptoirs chinois. Son succès finit par évincer l'orange amère. Grâce à un intense travail de sélection et à la mise au point de nouvelles méthodes de culture, l'orange du Portugal devient la norme de qualité et de référence dans toute l'Europe. Sa popularité est telle que, dans les pays arabes, on a cessé de l'appeler narandj pour l'appeler bortugal, nom qui lui est encore accolé.

    Jusqu'au milieu du XXème siècle, l'orange est restée un fruit rare que l'on offrait aux enfants à Noël.

    Aujourd'hui, l'orange est le deuxième fruit le plus consommé en France après la pomme. Elle provient essentiellement d'Espagne, du Maghreb (de novembre à mai, ce sont les meilleures), d'Israël, d'Italie, d'Afrique du Sud et des Etats-Unis (en été). En France, il existe une petite production de cet agrume localisée en Corse et dans les Pyrénées-Orientales.

    L’ESPRIT DES NOEL D’ANTAN

     Jusqu'au début du XXème siècle, l'orange était le cadeau traditionnel offert dans les familles les plus démunies. Et les enfants se réjouissaient de ce présent modeste mais témoin de l'amour de leurs parents. Le temps a passé et les jouets et les petites sucreries ont remplacé le simple fruit. Pourtant, il est possible de retrouver cette atmosphère d'antan.

    L'orange est le fruit de l'hiver. Elle peut égayer les plats les plus simples, s'offrir sous forme de confiture, embaumer les maisons…

     Bien sûr il n'est pas question d'offrir une simple orange mais d'imaginer des cadeaux originaux sur le thème de l'orange pour faire plaisir aux nostalgiques mais aussi pour étonner les amis.

    Des cadeaux faits maison font toujours plaisir à l'exemple de la
    confiture d'orange faite maison qui apportera un peu d'exotisme l’hiver ou d'une liqueur d'orange ou bien des orangettes.

     

    Ma recette de confiture d’oranges

    DE L'ORANGE DE NOEL A LA POMME D'AMBRE

    1 kg d’oranges, 800 g de sucre à confiture, de la vanille (pour la douceur), de la cannelle (pour la chaleur), 4 étoiles de badiane (pour le peps), un peu d’extrait d’orange ou de liqueur d’orange (cointreau pour le waouh).

    Prendre des oranges non traitées de préférence. Lever les zestes. Les peler ensuite à vif, les couper en quartiers, enlever la partie blanche du centre. Laisser les pépins qui contiennent de la pectine qui facilite la gélification. Couper en petits morceaux. Mettre dans un récipient avec le sucre, la vanille, la cannelle et 3 étoiles de badiane. Laisser infuser toute la nuit. Le lendemain remuer, retirer les étoiles. Cuire 10 à 15 minutes jusqu’à ce que la confiture gélifie quand on en pose quelques gouttes sur une assiette froide. Ajouter l’extrait ou la liqueur d’orange. Touiller encore et mettre dans des bocaux stérilisés. Fermer et retourner les bocaux.

    La liqueur d’orange

     1ère version : Laisser macérer pendant dix jours dans de l'eau de vie, les zestes d'oranges soigneusement lavées, du jus d'orange, des clous de girofle, de la cannelle et du sucre. Ensuite laisser vieillir pendant un mois, passer et mettre en bouteille. On peut glisser dans la bouteille une gousse de vanille si l’on aime, mais là c’est mon avis perso !

    2ème version : « Liqueur du pendu » : Pendre, avec de la ficelle, une orange au-dessus de l'eau de vie sucrée, dans un bocal fermé, pendant 2 mois, bien au chaud. L’orange se transforme, c’est normal. Au bout de ce temps, ouvrir le bocal et mettre de la cassonade. Laisser encore infuser une quinzaine de jours avant de gouter.

    3ème version, la plus simple : « la liqueur 44 » : mettre dans un bocal une orange piquée de 44 grains de café, 44 morceaux de sucre et de l’eau de vie. Laisser macérer pendant 44 jours.

     

    Mes orangettes 

    DE L'ORANGE DE NOEL A LA POMME D'AMBRE

    Peler une orange non traitée après l’avoir bien brossée, couper en fines lamelles en enlevant la partie blanche de la peau. Faire bouillir de l’eau légèrement salée (pour enlever l’amertume) et y plonger les peaux. Dès que l’ébullition reprend, enlever les peaux, les égoutter. Renouveler encore cette opération sans sel ensuite, deux fois. Faire un sirop avec du sucre et de l’eau, y replonger les peaux et laisser cuire environ 15 minutes jusqu’à ce qu’elles deviennent transparentes et les égoutter. Quand elles sont sèches, les rouler dans du miel puis dans le sucre de son choix(moi j’en fait au sucre cristal nature et au sucre cristal et sucre vanillé).Faire sécher. On peut les déguster ainsi ou pousser le vice encore un peu plus loin en leur donnant un bain de chocolat fondu au bain marie. Dans ce cas les plonger dans le chocolat noir puis les déposer, pour les faire sécher, sur du papier sulfurisé ou sur une grille. Attendre qu’elles soient bien froides puis les mettre à conserver. Tiens, j’en ai l’eau à la bouche rien qu’en me remémorant la confection de cette gourmandise ! 

    L'orange peut devenir un objet de décoration pour Noël

    On la voit dans des compositions florales. L’orange peut faire partie de la couronne de Noël avec de la cannelle, des pommes de pin et des feuilles de houx.

    Très parfumée son écorce acidulera les pots pourris.

    Pour un pot pourri, disposer dans une petite coupelle, différentes épices comme des bâtons de cannelle et des clous de girofle, des feuilles de houx, des rondelles d'oranges séchées, des aiguilles de sapin.

     Pour utiliser les oranges, les couper les rondelles et les mettre au four sur du papier sulfurisé pendant quatre heures à thermostat deux. Sinon laisser sécher des écorces d'oranges ou les zestes coupés avec un économe.

    LA POMME D’AMBRE

    DE L'ORANGE DE NOEL A LA POMME D'AMBRE

    La pomme d’ambre n’est pas une pomme !
    C’est une orange piqué
     e de clous de girofle et roulée dans un mélange d’épices parfumés.

    Nos grands-mères en faisaient et les mettaient dans les armoires. On en trouve maintenant dans certains magasins pendant les fêtes de Noël, mais rien de plus facile pour la confectionner « maison ».

    Mais avant, juste un peu d’histoire :

    On dit que dans la mythologie, Hercule devait s’emparer des pommes d’or (en fait, il s’agissait d’agrumes) gardés par des nymphes, les Hespérides, dans un jardin situé aux confins du monde. Toujours précieux aujourd’hui, les agrumes (bergamotes, limes, limettes, orange, etc..) entrent dans la composition de nombreux parfums

    Ils leur donnent la note « hespéridée » que l’on retrouve dans les eaux fraiches et particulièrement dans la fameuse eau inventée dans la ville de Cologne au XVIIème siècle par le parfumeur Jean Marie Farina

    Mais on raconte aussi que l’origine remonterait au Moyen Age.

    Au moyen-âge les parfums d’ambiance étaient très appréciés dans les châteaux. Les premières pommes d’ambre étaient de petites balles qui contenaient une boule d’ambre gris enrobée d’aromates.

    A cette époque, la parfumerie en Occident connait un certain recul : symbole de frivolité du monde païen, l’usage profane des senteurs est condamné par l’Eglise qui impose sa rigueur.

    Mais au fur et à mesure que les croisés reviennent de leurs lointaines expéditions en Orient, ils rapportent cosmétiques et senteurs : eau de rose, ambre, épices et oranges…

    Mais l’arrivée du fléau de la peste qui frappe la France de plein fouet en 1348, décimant en quelques années le quart de la population européenne, favorisera un usage intensif des parfums.

    Les médecins soupçonnant l’eau d’ouvrir les pores de la peau à l’air pestiféré, ils conseillent de recourir, pour se nettoyer, aux vertus purifiantes et protectrices des substances aromatiques. L’orange entre donc en force dans ces épices rares qui viennent d’autres pays.

    On les trouve donc sous des formes très diverses : poudres, lotions, sirops, boîtes de senteurs, « oiselet de chypre » (pâte parfumée en forme d’oiseau), qui sont censés faire barrage à la pénétration de l’air putricide.

    On invente donc un objet très sophistiqué permettant d’avoir en permanence sur soi cette aromathérapie : la « pomme de senteur » ou « pomander ».

    DE L'ORANGE DE NOEL A LA POMME D'AMBRE

    Les « pomanders », qui contenaient la pomme d’ambre sont devenus de véritables pièces d’orfèvrerie, en or ou en argent, ciselées ou incrustées de perles et de pierres précieuses. On les portait alors à la ceinture ou en pendentif. Leur forme (crâne, pomme, escargot…) et leurs gravures avaient une signification symbolique et renforçaient encore leur pouvoir. Les pomanders étaient transmis de génération en génération : bien plus qu’un objet parfumé, on leur prêtait des vertus protectrices et curatives mais aussi aphrodisiaques.

     Mais en raison de son prix, la pomme de senteurs était réservée aux rois, aux princes et aux plus fortunés. Les personnes de condition modeste se contentaient de pommes de senteurs garnies d’ingrédients moins rares comme l’aloès, le camphre, le basilic ou la menthe sèche) ou même d’une simple éponge imbibée de vinaigre.(Je possède celle de mes ancêtres, version « pauvre », avec l’éponge dans un gousset d’argent ciselé)

    Transmis de génération en génération, les pomanders étaient en effet bien plus que des objets à parfumer : on leur prêtait des vertus magiques protégeant des forces du mal et de la maladie.

    Les princes et les nobles en faisaient grand usage, comme les prêtres et les médecins qui comptaient sur leur présence pour se préserver de la contagion.

    La fin du XVIIème siècle voit ces pouvoirs tournés en dérision. Ils ne sont plus portés que par coquetterie et leurs senteurs lourdes et entêtantes sont supposées servir l’art de la séduction.

    Ils passent de mode au XVIIIème siècle.

    Il faudra attendre l’arrivée de l’orange en France pour retrouver son odeur si particulière dans des eaux de corps.

    Il faut savoir que jusqu’à la première moitié du XXème siècle, l’orange est un fruit de luxe et est souvent offert en cadeau de Noël aux enfants. Puis ensuite son utilisation avec le clou de girofle reconnu pour ses nombreuses vertus, viendra en faire un fruit agréable et aussi utile et apaisant..

    Je confectionne de mes petites mains, ma pomme d’ambre

    Choisir une belle orange bien ronde (je ne conseille pas les autres agrumes qui ont tendance soit à pourrir très vite et dont l’odeur peut se transformer)

    La piquer de clous de girofle (l’acheter en sachet moins onéreux qu’en petits flacons). On peut faire les trous avant de piquer mais moi, je prends les clous de girofles bien pointus et je plante direct. Plus on plante de clous, plus le jus de l’orange va s’évaporer et donner son odeur et plus longtemps on conservera le fruit sans qu’il s’abime. Là, libre cours à l’imagination pour dessiner tous les motifs que l’on veut. Moi, j’entoure mon orange d’un ruban, sur un ou 4 pans, je fais un joli nœud que je maintiens en piquant le ruban dans l’orange avec une aiguille. Je peux ainsi accrocher mes oranges. Travailler sur les parties sans ruban. Si on veut mettre les oranges dans des compositions, on travaille sur la totalité de la surface.

    Quand on a terminé son œuvre, l’orange a rendu de son jus, on la place dans un sac contenant tous les épices que l’on aime (cannelle, muscade et gingembre par exemple, mais après, « c’est vous qui voyez ! »), et/ou  des huiles essentielles et un peu de poudre d'iris, fixateur de parfums que l'on trouve en herboristerie ou en  pharmacie, on ferme et on agite afin de recouvrir entièrement le fruit de ce mélange odorant.

    Là, on a deux solutions : soit on utilise la pomme d’ambre comme objet de décoration, soit on la prépare pour une plus longue vie et alors on l’enveloppe dans un sac de papier et on la place dans un endroit chaud et sec et on la laisse sécher environ deux semaines.

    Les pommes d’ambre peuvent alors être posées sur un meuble. Ne pas oublier dans ce cas de les tourner de temps en temps pour que le jus s’évapore uniformément. Le plus simple reste de les suspendre, grâce à une ficelle ou du raphia avec un ou 2 bâtons de cannelle pour les décorer.

    En dehors de cette décoration épicée et parfumée, la pomme d’ambre pourra servir dans le frigo pour chasser les mauvaises odeurs et dans les placards pour parfumer le linge et repousser les insectes, notamment les mites)

    FERMER LES YEUX, respirez…… 

    DE L'ORANGE DE NOEL A LA POMME D'AMBRE 

    Et pour la fin, quelques petites infos sur le clou de girofle que l’on marie avec l’orange : 

     

    Antiseptique,

    Calme les douleurs dentaires,

    Affections de la bouche : rage de dents, caries dentaires Efficace contre la mauvaise haleine …

    Affections des intestins : parasites, coliques, diarrhées, flatulences…

    Affections de l'estomac : dyspepsie, fermentation… Abaisse les remontées de l'Estomac,

    Asthénie physique, intellectuelle, fatigue, perte de mémoire…

    Le clou de girofle est connu depuis des temps immémoriaux par les Chinois !

    Pour parfumer leur haleine, les courtisans mâchaient un clou de girofle avant de parler à l'empereur !!

    Un sachet de clous de girofle ou mieux une " pomme d'ambre ", dans l'armoire, rafraîchit et parfume le linge.

    De plus, les clous de girofle éloigneraient les mites (ainsi que les fourmis).Là je dis que c’est moins sur, les mites les mangent, elles se sont vaccinées les vilaines !

    Au Moyen Age, on portait des clous de girofle à sa ceinture (ou une pomme d'ambre).

    Le clou de girofle était considéré comme un antidote à la peste !

    Aux Moluques (archipel d'où est originaire le clou de girofle), on plante un giroflier à chaque naissance, la bonne croissance de l'arbre est signe de bon augure pour l'enfant.

    On y porte aussi un collier de ses clous pour éloigner le mauvais sort.

    Le clou de girofle et ses vertus aphrodisiaques :

    En 1642, Anders Rydaholm, herboriste suédois, précise que : "si un homme perd sa puissance virile, il doit cesser de boire de l'alcool pour le remplacer par du lait épicé au moyen de 5g de clous de girofle : cela le fortifiera et lui fera désirer à nouveau sa femme".

    (Article issu de diverses sources rassemblées ici pour en faire un article complet qui j’espère saura retenir votre attention. Merci d’être arrivé jusqu'au point final, ici.)

    Pivoine

    DE L'ORANGE DE NOEL A LA POMME D'AMBRE

     


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  • LES VINS CHAUDS

    ♫♫"Quand te reverrai-je, pays merveilleux où tous ceux qui s'aiment vivent à deux..."♫♫  Monsieur Dusse, comme nous avons vingt minutes pour monter, nous allons en profiter pour faire un p’tit cours sur le planté du bâton. Et dès l’arrivée pour vous récompenser, nous irons prendre un verre de vin chaud”.Tout le monde se rappelle certainement du passage mythique de Jean-Claude Dusse, alias Michel Blanc, qui a un peu de mal avec son planté du bâton et le fameux moniteur qui ne parle que de  petit vin chaud... « Les bronzés font du ski », ça vous rappelle rien ?

    Jean-Claude dusse, ce héros des temps modernes,  véritable looser, a participé à la notoriété du Vin chaud que l’on retrouve avec bonheur , sur les marchés de Noël. Certains l’appelle d’ailleurs, le vin chaud « Dusse ».  

    Ce petit vin chaud est aussi synonyme de petite pause « réconfort » accompagné d’une brioche et de petits bredeles, après une bonne journée de ski, ou autre sport de neige ou de glace, une promenade par temps glacial, une chasse effrénée aux cadeaux de Noël. Et les parents comme les enfants peuvent en consommer, avec ou sans alcool, ce breuvage fait des ravages. Je vous en mets MES RECETTES PERSO en fin d’article. 

    Très consommée en hiver, c'est une recette que l’on peut personnaliser selon ses goûts, mais sans retirer les ingrédients principaux (vin, cannelle et une base sucrante qui peut être du sirop de canne, du miel ou du sucre roux).

    On peut y ajouter des fruits (citron, orange, figue sèche, raisin sec, amande effilée) ou diverses épices (anis étoilé, clous de girofle, noix de muscade, cardamome, vanille, gingembre, poivres), tout va La règle d'or, c'est que la préparation ne doit jamais bouillir. 80 degrés est la température à ne pas dépasser. Afin de réussir sa macération, il faut compter minimum 20 minutes de cuisson mais plus la cuisson est longue, plus le degré d'alcool est faible, en raison de l'évaporation et moins ce sera acide. Faire cuire à couvert, pour bien conserver les mille et un délices des épices … et du vin. Etre patient, la cannelle demande du temps pour infuser… Goûter le vin chaud avant de le servir et rectifier. Un peu d’eau si l’acidité est trop marquée, un peu de sucre ou de miel… Vous retrouverez tous ces conseils dans mes recettes plus bas. 

    Un petit peu d’histoire de ce breuvage :

    Le vin chaud a été, pour la première fois, élaboré et consommé à l’époque romaine. Cette boisson avait la réputation d'être bénéfique pour la santé bien que pas très agréable en bouche. Certains taverniers ont eu l'idée d'utiliser des épices afin de couvrir le mauvais goût du vin chaud. Puis nous savons que cette boisson fut très appréciée au XIIe siècle, à Montpellier, haut lieu du commerce de vins épicés à l’époque. On l’appelait alors « garhiofilatum », un terme choisi pour qualifier le clou de girofle, qui faisait très souvent partie de la recette du vin chaud.

    Le roi de Suède Gustav Vasa (1496-1560) était grand amateur de 'Klaret'. Très apprécié aussi du Comte Jean IV. de Katzenelnbogen, dont on la cruche de vin chaud en argent et plaquée or, date d'environ 1420.

    En Suède, aux environs de 1600 on consommait beaucoup de "Glögg" littéralement 'vin chauffé'. A cette époque la plupart des pays européens ne consommaient plus guère de vin chaud, pourtant la tradition s’est poursuivie dans un certain nombre de pays, dont la Suède. La Suède ne produit pas de vin, si ce n'est de manière anecdotique, et importe la totalité de ses vins.

    Dès les années 1890 la tradition du vin devient un élément important du Noël suédois, et cette habitude se développe progressivement. Tout marchand de vin digne de ce nom proposait sa propre version de vin chaud, qu’il vendait dans des bouteilles aux étiquettes imaginatives et un grand nombre de personnes préparaient leur propre vin chaud. Culturellement, en Suède, Noël nécessite une longue préparation et chacun s'efforce de mettre un point d'honneur à faire le plus de choses par lui même. Tout le monde fait de son mieux et la Suède est sans doute un pays idéal pour Noël. Les Suédois dinent tôt, ils prennent le glögg vers 5 heures à l'apéritif.

    Depuis, beaucoup de pays dans le monde ont modifié la recette selon les goûts locaux et se la sont appropriée mais tous ont gardé le nom d'origine "Glögg" traduit dans leur langue : en Français "Vin chaud", en Allemand, "Glühwein", en Italien "vin brulé", en Roumanie "vin fiert", en Polonais "Grzane wino", en Slovaque "Varené vino".
     

    MON VIN CHAUD

    J’ai envie de partager avec vous MA RECETTE PERSO et gourmande, car je suis une super gourmande et « vicieuse » aux dires de mes amis. J’aime « arranger » « perfectionner » à ma façon, les recettes pour qu’elles soient encore plus originales et bonnes. Mon vin chaud qu’il soit rouge, blanc, avec ou sans alcool est une tuerie ! A vous de goûter !

    POUR LE VIN CHAUD ROUGE

    LES VINS CHAUDS

    vin de pays de l’Hérault, un Côte du Rhône, Gamay  ou vin d'Anjou mais point n’est besoin qu’il soit cher

    Jus de raisin (sinon eau pour ¼) 

    POUR LE VIN CHAUD BLANC

    LES VINS CHAUDS

    Vin blanc sec d’Alsace : Pinot blanc / Pinot gris / Riesling / Sylvaner Gewurtz 

    Jus de raisin blanc (sinon eau pour ¼)

    COMMUN AUX DEUX VINS CHAUDS

    Un peu de Grand Marnier pour son goût d’orange ou bien rhum ambré ou une eau de vie , ou un peu de Cognac

     crème de cassis, de mûre ou de framboise 

     Les zestes de la moitié d’une orange et de la moitié d’un citron vert et jaune, et le jus des fruits 

     Un petit morceau de gingembre frais  

     Miel ou sucre cassonade 

     Vanille, cannelle, clous de girofle, quelques grains de poivre noir, trois étoiles de badiane (anis étoilé), cardamone, genièvre 

     PREPARATION

    -       Faire chauffer le vin et le jus de raisin (ou eau)

    -       Ne pas laisser bouillir surtout !

    -       Ajouter les fruits et les aromates, faire infuser à tout petit feu couvert, pendant environ ½ heure

    -       Puis ajouter l’alcool et le miel ou la cassonade

    -       Bien remuer

    -       Laisser encore dix minutes à infuser à couvert

    -       Gouter pour ajuster les parfums

    -       Passer

    -       Remettre des morceaux d’orange, de citron vert et de citron jaune et éventuellement des zestes

     

    Mais on peut aussi faire un vin chaud sans alcool comme suit :

    VIN CHAUD SANS ALCOOL

    Jus de pomme ou jus de raisin

    sirop de framboise, de fraise, de mure, de myrtilles

    miel ou cassonade

    Morceaux de pommes de différentes sortes et fruits rouges (congelés)

    Vanille, cannelle, cardamone, clou de girofle

     

    PETITE IDEE POUR VOS CADEAUX DE FETES

    Passer les préparations, les mettre dans de jolies bouteilles décorées par vos soins.

    LES VINS CHAUDS


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  • La Saint Nicolas

    6 décembre 2011

    SAINT NICOLAS

    La Saint Nicolas, le 6 décembre, est une fête dédiée aux enfants, qui est restée particulièrement vivace dans l'est de la France et en Belgique. En Alsace, la tradition veut qu'on prépare des mannala ou mannele, petites brioches en forme de bonhomme, que l'on déguste avec du chocolat chaud et des clémentines. Ailleurs, les enfants,  reçoivent plutôt des confiseries en forme de Saint Nicolas en chocolat ou en pain d'épices. Saint Nicolas apporte également des cadeaux aux enfants qui ont été bien sages. Les enfants polissons reçoivent quant à eux la visite du Père Fouettard, dont on dit qu'il distribue des coups de fouet plutôt que des cadeaux... Mais la visite du Père Fouettard reste une menace lointaine, encore plus aujourd'hui qu'autrefois, car les enfants savent généralement se faire pardonner leurs petites bêtises juste à temps pour la Saint Nicolas !  

    St Nicolas, protecteur des enfants 

     Saint Nicolas n'est pas seulement une icône légendaire qui alimente l’histoire de Noël… Il a existé, pour de vrai ! Au IVème siècle avant J-C, vivait un homme bon et généreux : Nicolas de Bari, appelé également Nicolas de Myre. Grand évêque de la ville de Myre, cet homme était apprécié de tous. Sa bienveillance, sa charité et son dévouement pour les autres ont fait de lui un personnage hors du commun, réputé pour son grand coeur. Parmi tant de légendes, on raconte qu’un jour, il a sauvé trois jeunes enfants miraculeusement. Ces derniers étaient allés glaner les épis dans les champs, sur la demande de leur père. Mais le soir venant, les enfants n’étaient toujours pas revenus. Ils étaient perdus. Tandis que tous les trois marchaient vers l’inconnu, ils aperçurent une lueur au loin : une maison !

    « Ils tapèrent à la porte puis demandèrent le gîte et le couvert. Un grand monsieur leur répondit : « Entrez, petits enfants, je suis boucher, le vais vous donner à manger ! » mais à peine avaient-ils franchi le pas de la porte qu’il les découpa en petits morceaux, pour les mettre dans son saloir. Sept ans plus tard, St Nicolas passa devant la maison et demanda à souper. Il refusa toutes les viandes du boucher et dit : « Donnez-moi du petit salé, celui qui est depuis 7 ans dans votre saloir ! » Le boucher, affolé, prit ses jambes à son cou. Et St Nicolas s’approcha du saloir, leva trois doigts et ressuscita les enfants. » 

    Voici quelques strophes de cette résurrection :

    "Petits enfants qui dormez là,
    Je suis le grand Saint Nicolas.
    Le Les trois enfants ressuscita.
    Le premier dit: j'ai bien dormi.
    Le second dit : et moi aussi.
    A ajouté le plus petit :
    Je croyais être en paradis grand saint étendit trois doigts,.
    "

    Pain d’épices et autres délices 

    St Nicolas est aujourd’hui considéré comme le St Patron protecteur des enfants. Ainsi chaque année, il vient les récompenser pour leurs bonnes actions avec du pain d’épice, des oranges, du chocolat, pâtisseries et autres friandises. Il est accompagné de son âne et du Père Fouettard, un grand bonhomme en manteau noir qui punit les enfants en leur donnant du charbon, des pommes de terre et des oignons et au besoin quelques coups de fouet. Un grand nombre de pays européens organisent une grande fête pour la St Nicolas (Belgique, Allemagne, Hollande, Autriche, Pays-Bas…) le 6 décembre, jour de sa mort, défilés dans les rues, fanfares, distributions depuis le haut d’un bâtiment (mairie, église…). J’ai pu assister à cette cérémonie à Bruxelles et il n’y a pas que les enfants qui attendent les bonbons de Saint Nicolas ! 

    Saint Nicolas, le saint patron des petits enfants

    Saint Nicolas dans d'autres pays

    De nombreuses coutumes liées à la Saint Nicolas existent dans différents pays. A défaut de toutes les énumérer, en voici quelques unes parmi les plus marquantes.

    Aux Pays-Bas

    Au Pays-Bas, Saint Nicolas joue un rôle primordial dans la vie festive. On l'appelle Sinterclaas et on le fête le 5 décembre. Pour les petits Néerlandais cette fête est bien plus importante que Noël ou n'importe quelle autre fête, puisque c’est ce jour-là qu'a lieu la plus grande distribution de cadeaux de l'année ! Bien entendu, il faut avoir été sage pour mériter ces cadeaux, mais une fois ce fait acquis, la fête peut commencer ! Et elle commence bien puisque c'est une chasse aux cadeaux qui est organisée, les cadeaux étant cachés à l’intérieur de la maison ou à ses abords. Au lieu d’accrocher des étiquettes avec le nom du destinataire sur les cadeaux, on attache des poèmes qui décrivent de manière souvent moqueuse la personne à laquelle est destiné le cadeau. Ensuite tout le monde doit deviner de qui il s’agit, dans la joie et les rires…

    En Allemagne

    En Allemagne, les enfants nettoient bien leurs bottes le soir du 5 décembre puis en déposent une devant leur porte. Pendant la nuit, Saint Nicolas fait sa tournée et le lendemain matin, les enfants qui ont été sages retrouvent leur botte remplie de noix, clémentines, biscuits, chocolats ou menus cadeaux.

    Aux Etats-Unis

    Avec l’arrivée massive des émigrés Hollandais au XVIIème siècle, les Etats-Unis furent marqués par les traditions néerlandaises et Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus. Pour mieux coller avec les coutumes protestantes, cette fête des enfants fut rapprochée de la fête de l’enfant Jésus, c'est à dire Noël. C'est ainsi que la tournée de Santa Claus fut déplacée au 24 décembre. Pour plus de confort il échangea sa mitre contre un bonnet rouge bien chaud, sa crosse devint un appétissant sucre d'orge et on commença à l'appeler... "Père Noël" !

    Saint Nicolas, l'ancêtre du Père Noël

    Effectivement notre Père Noël qui s’appelle Santa Claus en anglais n’est en vérité personne d’autre que le vieux Saint Nicolas ! Ce « nouveau » personnage rencontra un succès rapide dans beaucoup de pays. La légende de Saint Nicolas fut débarrassée de ses aspects négatifs : Le vilain Père Fouettard disparut, tandis que s'imposa le personnage du gentil Père Noël dodu et jovial, accompagné de ses rennes volant dans les airs !
    Mais ceci est une autre histoire ! Rendez-vous à Noël pour retrouver le bon vieux Père !
     

    Saint Nicolas, saint patron des garçons célibataires

    C'est un dicton populaire qui le prétend, "Saint Nicolas marie les filles avec les gars". En effet, Saint Nicolas est le patron des garçons célibataires, tout comme Sainte Catherine  est la patronne des filles célibataires. Lorsqu'un homme a dépassé l'âge de 30 ans sans être marié, on dit qu'il "porte la crosse de Saint Nicolas", tout comme on dit qu'une jeune fille "coiffe la Sainte Catherine" lorsqu'elle atteint l'âge de 25 ans sans être mariée.

     

    SAINT NICOLAS

     


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  • LE MOUVEMENT : défi Brica

    LE MOUVEMENT : défi Brica

    LE MOUVEMENT : défi Brica

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    LE MOUVEMENT : défi Brica

    LE MOUVEMENT : défi Brica

    LE MOUVEMENT : défi Brica


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