JOYEUX 1er MAI

«En mai, fait ce qui te plaît !»

 «En mai fleurit le hêtre et chante le geai »

 dit le dicton.

C'est le mois des amours et des oiseaux et de la floraison, en particulier du muguet.

Avec sa jolie collerette blanche, son parfum subtil et son pouvoir porte-bonheur, le muguet est la fleur star du 1er mai.
Ses petites clochettes sonnent l’arrivée des beaux jours et viennent, chaque année, décorer et parfumer nos maisons !

Mais d’où vient cette sympathique tradition, qui perdure depuis plus d’un siècle ?

Le muguet : tout tout tout, vous saurez tout sur le muguet !

Fleur de printemps par excellence puisque sa floraison intervient en mai, le muguet est traditionnellement une fleur qui porte bonheur

Dans le langage des fleurs, muguet signifie "retour de bonheur".  Fleur de printemps, on a pris coutume d'offrir du muguet au 1er mai pour apporter chance et bonheur.  Il est dit que la chance appartiendra à celui qui trouvera un brin à 13 clochettes.
Le muguet, aussi appelé « Lys des vallées », est originaire du Japon. 
Le muguet est connu depuis le Moyen-Âge et les Celtes lui accordaient des vertus porte-bonheur. Le 1er mai 1561, le roi Charles IX officialisa les choses : ayant reçu à cette date un brin de muguet en guise de porte-bonheur, il décida d'en offrir chaque année aux dames de la cour. La tradition était née. Elle veut que, le 1er mai, on en offre 3 petits brins en signe d'amitié.

Produit à grande échelle dans la région nantaise pour être vendu lors du premier mai, le muguet peut également être cultivé dans les jardins ombragés et frais, ou se trouver à l'état sauvage dans les sous-bois.

Le muguet est une plante très toxique. Toutes les parties de la plante sont toxiques provoquant des troubles digestifs et cardiaques,  pouvant entraîner la mort, même l'eau dans laquelle elle a trempé. L'un des effets néfastes du muguet est le ralentissement du rythme cardiaque ainsi que l’augmentation de la tension artérielle. En cas d'ingestion d'une partie de la plante ou même de l'eau ayant contenu la fleur, il faut impérativement contacter un Centre anti-poisons.

Le muguet est également associé aux grands couturiers, comme Christian Dior dont c'était la fleur fétiche. On retrouve d'ailleurs la senteur du muguet dans de nombreux parfums.

Une fête de l'amour

La tradition de s'offrir du muguet remonte à la Renaissance, époque où Charles IX a lancé cette mode après en avoir reçu un brin lors d'un premier mai... Ce qui est certain, c'est qu'au XVème siècle, le premier mai était une fête de l'amour, durant laquelle les princes et les seigneurs se rendaient en forêt pour couper des rameaux qui servaient ensuite à décorer les habitations. Ils fabriquaient également des couronnes de feuillages et de fleurs pour les porter et les offrir à la personne aimée. Une survivance de ces coutumes perdure encore dans de nombreuses régions : l'arbre de mai. Il s'agit d'un arbre coupé que l'on dépose devant une maison dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Selon les régions, cet arbre sera offert à l'élu local pour l'honorer, ou aux jeunes filles célibataires, comme dans l'est de la France. Le fait de déposer l'arbre devant la maison des jeunes filles est l'occasion d'un certain chahut pour les jeunes gens qui y participent !

Les usages d'autrefois

Autrefois, de jolies traditions étaient en usage pour le 1er mai. On organisait des "bals du muguet" où les jeunes filles étaient vêtues de blanc et où les jeunes gens fleurissaient leur boutonnière d'un brin de muguet. C'était le seul bal de l'année où les parents étaient bannis et où les jeunes se retrouvaient entre eux. Un vin liquoreux composé de vin de Moselle dans lequel des fleurs d'aspérule odorante (appelé aussi "faux muguet") avaient macéré faisait les délices de cette époque de l'année : le "Maitrank" ou "boisson de mai". On assurait qu'il suffisait d'y tremper les lèvres au 1er mai pour être heureux tout au long de l'année ! Au premier mai, aucune jeune fille, riche ou pauvre, ne serait sortie sans un brin de muguet accroché à son corsage ! On offrait du muguet à tous ceux que l'on aimait, famille et amis. Cependant, l'usage voulait plus particulièrement que le jeune homme offre du muguet à sa fiancée, et que tout l'entourage d'une jeune maman se manifeste au premier mai en fleurissant sa maison afin d'offrir au bébé un présage de bonheur.

Le brin symbolique et la fête du travail

Si la fête du travail a lieu le premier mai, c'est sans aucun rapport avec le muguet, même si les manifestants ont pris l'habitude récente de fleurir leur boutonnière du brin porte-bonheur au lieu de l'églantine rouge. La fête du travail commémore un 1er mai de 1886 où les syndicats américains appelèrent plus de 400 000 travailleurs à manifester pour l'obtention de la journée de huit heures, 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisir. La date du 1er mai avait été choisie car beaucoup d’entreprises américaines entament ce jour-là leur année comptable. Depuis, le premier mai est devenu le jour international des revendications ouvrières, donnant lieu à des défilés de travailleurs. En France, la journée de 8 heures a été obtenue en 1919, cependant le premier mai a continué d'être la journée des revendications salariales. Depuis 1941, c'est un jour chômé et depuis 1947, ce jour férié est payé pour tous les travailleurs. Pour ceux que leur métier oblige à travailler malgré tout (personnel des hôpitaux, de l'hôtellerie), le salaire est généralement doublé.

Juste comme ça….

Le muguet est la fleur nationale de la Finlande depuis 1982.
Les noces de muguet symbolisent treize années de mariage.

Le muguet   inspire une chanson et l’amour…

La  chanson "Il est revenu le temps du muguet"  composée et interprétée par Francis Lemarque en 1959, est elle aussi  associée  à ce jour.

Le temps du muguet

Il est revenu le temps du muguet,
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais,
Jusqu'au banc où je t'attendais
Et j'ai vu refleurir L'éclat de ton sourire,
Aujourd'hui plus beau que jamais

Le temps du muguet ne dure jamais, Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà se sont fanés, Pour nous deux rien n'aura changé
Aussi belle qu'avant Notre chanson d'amour, Chantera comme au premier jour
Il s'en est allé le temps du muguet,  Comme un vieil ami fatigué
Pour toute une année, pour se faire oublier, En partant il nous a laissé
Un peu de son printemps,  Un peu de ses vingt ans,  Pour s'aimer pour s'aimer longtemps!

 Le « pub » dingue de pub !

Le timbre poste c'est un cadre

(un clic pour voir de plus près)

C’est un « pub » situé dans ma ville, à Malakoff, à deux pas de Paris. On y vient par curiosité surtout.  

J'y vais de temps en temps pour le dépaysement, avec des copains et des copines, et surtout lorsque de nouveaux amis venus de province arrivent chez moi.

Cet endroit mérite le détour pour plusieurs raisons :

Le lieu fait office de panthéon de la publicité d'antan, une caverne d’Ali Baba, la marotte du patron qui collectionne les panneaux lumineux, les badges, les plaques émaillées, les figurines, les enseignes et objets publicitaires, les maquettes, les affiches et toutes sortes d'autres babioles. C’est devenu une référence pour les spécialistes de la communication ou publicitaires passionnés du début du siècle dernier. 

Sa décoration extérieure :   

 La façade, à elle seule, éclaire tout le quartier, genre red light, décoration hallucinante. D'ailleurs, un simple coup d'œil sur la gargote une fois la nuit tombée, lorsque toutes ses enseignes scintillent, et c'est la cataracte assurée ! Un sapin de Noël toute l’année ! 

 Pour la petite histoire, Francis Huart, le propriétaire, est un dur à cuire. Malgré les injonctions de la Ville, de la Gendarmerie et de la Police, de lui faire déposer des demandes d’autorisations en bonne et due forme pour l’installation de tous ses attributs en façade, malgré les procès verbaux et autres injonctions et convocations du tribunal pour « non respect des règlements et menaces aux agents de l’autorité publique » il est passé outre et a tout placé le dimanche jour de repos des fonctionnaires. Il avait, à l’époque des premières installations, un très gros chien berger allemand, pas commode, comme son patron, qu’il lançait aux fesses des inspecteurs dont un a eu le pantalon croqué ! (De source sure, j’étais la secrétaire administrative du service voirie à cette époque)

 Sa décoration intérieure : la collection de plaques émaillées, réclames des années 30, maquettes d’avion, figurines est assez époustouflantes, des néons partout, des publicités d'un autre temps, des panneaux en fer blanc...C'est génial. Y’en a partout, à droite, à gauche, en haut et en bas et même dans les toilettes !, Les premières minutes, on les passe la tête en l’air, à découvrir ces objets anciens, retrouver un maximum de marques, et se laisser aller à quelques souvenirs d’enfance.

Son ambiance "bistrot" : chaises inconfortables et très serrées, le dos de votre voisin de derrière collé contre le votre, nappes vichy, serviettes papiers  

Son bruit ou plutôt, son vacarme : Le niveau sonore est à la hauteur de la décoration : bien fourni. Les conversations enthousiastes vont bon train. Tout le monde parle fort pour se faire entendre, le lieu est exigu

Son agitation : ça va, ça vient, ça bouge dans tous les sens, entre les clients qui arrivent, ceux qui partent, ceux sui attendent près du bar en zinc et tabourets hauts bien gonflés mais qui ont vécus, les filles qui font le service et qui sont appelées par les clients attablés parce qu’elles ont oublié quelque chose (elles ne sont que deux pour tout l’établissement et ça fait très juste !)

Le sourire des serveuses : non là je plaisante, il y en a une, brut de décoffrage qu'on ne peut manquer mais elle fait partie intégrante du décor et ça en jette ! Ca c’est de la rusticité !

Le côté "vieil ours mal léché" du patron. Quand le service est terminé, il prend son plat de pâtes à la tomate (il prend toujours la même chose) et s’installe dans un coin, seul, le nez dans son assiette. Il est pas causant le patron !

Le choix des bières :   pour les amateurs c’est le must, goûter au parfum d’une bière inconnue provenant de Chine, de Cuba ou du Japon…

En période de rugby, la bière envahit les lieux des 16 pressions du comptoir, oui, rien que ça ! 

Le côté rendement de l'équipe complètement stressée. T'as à peine terminé ton assiette qu'elle disparaît si tu la retiens pas ! On te pousse presqu’à la porte ! Et on entend le patron hurler depuis sa minuscule cuisine !

Le copieux des plats : une restauration d’inspiration basque, enfin ça se veut basque, mais aussi très française, le tout avec un côté "cantoch». Par contre, les salades sont variées et gigantesques. Le Timbre poste ne révolutionne en rien la gastronomie française, qu’on se le dise. On ne va pas au Timbre poste pour l’assiette mais pour l’ambiance ! 

Les prix tout à fait raisonnables mais il faut préciser qu’on est bien loin d’un gastronomique et il ne faut surtout pas s’attacher à la présentation, elle ne vous mettra pas en appétit ! On a la quantité mais pas la qualité ! On peut pas tout avoir !

L'exigüité de la cuisine : un vrai mouchoir de poche, on se demande comment peuvent sortir autant de repas d’un si petit espace ! Il se produit donc des choses très « curieuses ». Ainsi, une collègue de bureau avait, en décoration, dans sa gigantesque salade périgourdine, un…mégot ! Si si !

Les soirées "troisième mi-temps" des équipes de sportifs au sortir des compétitions. Mieux vaut se renseigner sur les manifestations sportives des environs avant d’aller diner au Timbre Poste, sinon, vous n’en revenez pas entier !

La fréquentation : Le lieu est très fréquenté tous les jours et attire beaucoup de monde aux deux repas et en fin de soirée, aux rentrées de spectacles parisiens, seul établissement atypique restant ouvert toute la nuit

Les soirées "jazz/rock" de certains vendredis soirs où la cacophonie règne entre les orchestres, coincés dans l’angle du buffet, et les discussions philosophiques  ou politiques animées après un repas arrosé

La terrasse extérieure fleurie, bien agréable aux beaux jours, surtout si on veut moins de bruit, mais il faut réserver sa table à l’avance. Un auvent en toile translucide permet de prendre un verre l’hiver, réchauffé par de jolis convecteurs.

La proximité de Paris et du périphérique. Le Timbre Poste est desservi par le métro, le bus, et la route. On sort du périphérique par la porte de Vanves et on se retrouve place de la République, devant la jolie fontaine. Si on arrive la nuit, on ne peut rater le Timbre Poste, il brille de mille feux (non, enseignes)

La situation dans une petite rue tranquille, la rue Rouget de l'Isle, que Monsieur le patron a entièrement investie au droit de son commerce. Poussettes, cannes, déambulateurs, béquilles, interdits

Pivoine

Voici quelques photos d'arbres en fleurs que j'ai croisés lors d'une promenade. Petit cliquez sur la photo pour mieux voir.

Je ne sais pas ce que c'est.

Si quelqu'un connait, ne me laissez pas mourir idiote, renseignez-moi.

Merci. Belle journée et bon week-end à tous. Pivoine