• SUR LA CRAVATE....

     SUR LA CRAVATE…

    Ornement superflu, caprice de l’imagination, note de couleur, sollicitation sexuelle, symbole social, signe de communication, test de la personnalité….mais aussi nœud coulant, corde lâche et dangereux lien d’étranglement…

    C’est tout cela, et beaucoup plus encore, que représente cette petite bande de tissu que certains hommes nouent chaque matin autour de leur cou pour mettre une touche finale à leur vêtement ou que qu’ils mettent  seulement lorsque qu’ils le décident ou  quand une occasion le nécessite « oui, aujourd’hui, la cravate est nécessaire ».

     

    Existe-t-il une science de la cravate ?

    La cravate est le miroir de tissu de l’homme. C’est un signe infaillible de la personnalité, un message direct, une lettre ouverte aux passants et aux personnes rencontrées au cours de la journée.

    Les experts l’affirment et le nient tout de suite après. Il est certain que la cravate intéresse de près les psychologues, les sociologues et les sémiologues et qu’on peut l’utiliser à bon escient comme test de recrutement personnel.

     

    Origine de la cravate en France

    L’usage de la cravate remonterait à quelques décennies, lorsque vers 1660 Luis XIV fit venir de Croatie des troupes mercenaires qui portaient comme insigne de leur corps, une bande d’étoffe autour du cou.

    L’origine étymologique de la cravate serait donc une déformation du mot croate en crovate, puis cravate.

    Au fil du temps, la cravate a subi de nombreuses variantes, tant pas sa forme, ses nœuds, ses motifs et ses pays ou régions

     

    Il y a deux sortes de cravates :

    -          Les cravates « à laisser » sont en général celles à très grands motifs nets et voyants, les cravates fanfaronnes à un seul décor central,, celles aux motifs humoristiques tels les bisous, les animaux, les dessins animés et les messages personnels, celles des gangsters américains ou des mafioso des années cinquante (alors, ils étaient facilement reconnaissables !), les cravates tristes des touriste japonais, les cravates poussiéreuses.

    -          Les cravate « à prendre » sont de couleurs unies, de couleurs franches, à motifs petits et discrets (pois, carrés, losanges, petits dessins foulard, écossais) ou très fondus (type cachemire), celles à rayures diagonales de deux ou trois couleurs au plus, celles de proportions classiques, qui ne sont ni trop larges ni trop étroites.

    La cravate unie est cependant celle qu’il faut privilégier car elle ne jure jamais avec un costume (sauf bien sûr par sa couleur)

     

    Le nœud de cravate :

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    Actuellement seulement deux façons de nouer une cravate sont retenues

    -          La tendance actuelle est celle de la plus grande simplicité et du plus grand naturel. La cravate normale se noue aujourd’hui le plus souvent de la façon appelée « nœud régate », c’est-à-dire en quatre mouvements

    -          La seconde façon, à la mode il y a environ trente ans est celle du nœud double, de forme triangulaire, beaucoup plus gros et plus plein que le nœud traditionnel. Il ne peut être porté qu’avec un col à pointes écartées et fuyantes, qui lui laisse de la place. On l’utilise cependant pour les tenues de mariage

     

    Le papillon du soir

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    Il est cependant un domaine où le papillon règne en souverain, domaine restreint mais prestigieux, rare mais précieux : les soirées importantes, les fêtes, les premières de théâtre, les entrées de soirées comme les boîtes de nuit, les occasions où le smoking est de rigueur.

     

    « Dis moi quelle cravate tu portes, je te dirai qui tu es »

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    La revue « capital » a évoqué lors de l’une de ses enquêtes que la cravate à tout petits motifs est le signe d’un caractère agressif, mais non faible, plutôt sûr de soi, « typique de celui qui préfère convaincre plutôt qu’imposer » (le parfait dirigeant en somme). La cravate à rayures, style « régimental » est typique de l’homme un peu conservateur, qui n’a pas assez de confiance en lui pour oser et qui choisit les valeurs sûres. La cravate ornée d’emblèmes, symboles de clubs ou de clans, est l’indice d’un certain exhibitionnisme plus ou moins conscient. Les grandes impressions fantaisies, feuilles, fleurs, fruits tambours et hippocampes, caractérisent les hommes qui n’acceptent pas les schémas trop rigides, qui sont originaux, sociables et prêts à accepter n’importe quelle nouveauté. Enfin les cravates voyantes, à grands dessins nets, dénotent une grande assurance, un punch, une agressivité rare. Mais souvent aussi une bonne dose de vanité.

     

    Cravate et profession

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    Les personnes les plus soumises aux contraintes en matière de cravates sont sans doute les cadres supérieurs, présidents et directeurs de grandes sociétés, les « exécutive men », qui ont sans cesse des rendez-vous avec d’autres dirigeants, chefs d’entreprises etc… qui voyagent tout le temps et s’asseyent autour des tables de réunions dans des salles feutrées. Ici l’habillement est toujours formel, les complets unis et rayés abondent et les cravates sobres, classiques, peu voyantes.

    Les professions libérales, avocats, experts comptables, médecins, portent en général des cravates ternes et terriblement dépourvues d’humour. Bien sûr, ils doivent avoir l’air rassurant, mais ils ont tendance à en rajouter, ce qui les rend lugubres.

    Chez les écrivains il existe de véritables champions d’élégance car toutes les cravates de toutes formes et couleurs sont leur apanage.

    Les intellectuels, les éditeurs, s’habillent plutôt sport et exhibent souvent des cravates fantaisistes et osées, toujours dans les limites du bon goût.

    Ceux qui travaillent dans la publicité ont un style glacé, exactement comme les pages des revues pour lesquelles ils travaillent.

    Les employés de banque en manches de chemise, ne brillent pas particulièrement lorsqu’ils portent la cravate et on ne comprend pas pourquoi  ils n’en font pas plutôt quelque chose d’attirant, étant donné qu’ils sont en quelque sorte « en vitrine »

    Les architectes (enfin les traditionnels) portent souvent le nœud papillon : c’est une tradition dans la profession

    Pour les serveurs, le nœud papillon est le symbole de leur profession : blanc, argent ou noir, selon le grade ou la tenue.

    Les garçons de café, en revanche, ne portent généralement que le papillon noir. Ce n’est  que lorsqu’ils deviennent  chefs  barmans qu’ils peuvent se permettre de porter la cravate, qui devient, de ce fait, un signe de promotion.

    Et les jeunes ? Chez eux on trouve de tout, dans la plus joyeuse des confusions. Pour certains la cravate n’existe pas, pour d’autres, c’est une petite bande amusante, aux couleurs surprenantes.

    De nos jours, elle est nouée avec un négligé désinvolte et parachève un habillement pittoresque, quelquefois même chic. Mais on découvre également, dans le monde des jeunes, d’irréprochables costumes accompagnés de cravates classiques tout aussi irréprochables.

    Les derniers émules de la chanson portent eux aussi la cravate, fine bande hostile en cuir ou imitation, pathétiquement agressive et inutilement provocante.

     

    Position de la psychanalyse

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    Il est trop facile de déduire que l’ornement du cou masculin est un très net symbole phallique. Le nœud triangulaire, avec le petit pli qui le souligne avec délicatesse, fait de toute évidence référence à l’attribut sexuel de la femme, comme s’il voulait signifier « c’est à ça que je pense continuellement »

    En somme, le mâle, par le biais de sa cravate, s’exhibe, cherche à attirer l’attention de l’autre sexe, affirme sa satisfaction de lui-même et en même temps tire de tout cela une jouissance érotique. Mais, d’après les tests, en plus de cette indubitable connotation phallique, la cravate implique également une notion de castration. Ceux qui ont le culte de la cravate appartiendraient en fait à la catégorie des personnes qui associent l’auto-punition à leur libido.

    Deux mots sur ceux qui ne portent jamais de cravate par choix ou par conviction. On rencontre ces ennemis acharnés de l’ornement du cou surtout parmi les graphistes, les photographes, les humoristes, les illustrateurs et généralement parmi tous ceux qui ont une attitude plus ou moins anti-bourgeoise ou « anti » quelque chose, quelle que soit leur profession. Ils soutiennent que la cravate est un symbole antipathique et formel, ne facilitant pas le tutoiement immédiat, ridicule avec un jean.

     

    Voici une histoire bien amusante qui a retenu mon attention :

    A Paris, on racontait l’histoire d’un riche financier réputé pour sa collection d’épingles de cravate, qui lui avaient toutes été offertes pas sa jeune épouse, laquelle se réservait le droit de choisir chaque jour laquelle constituerait la touche finale de la « tenue » de son mari. Le malheureux homme ne savait pas que chaque pièce de sa collection revêtait une signification particulière, attribuée par sa femme de connivence avec son amant, un jeune homme que le financier avait l’occasion de voir tous les jours. Chaque épingle contenait un message, l’indication d’un rendez-vous, l’heure, le lieu ou même l’avertissement d’un empêchement, transmis par le mari à son insu.

     

    (sources diverses : résumé Pivoine)

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  • Commentaires

    1
    Lundi 27 Janvier 2014 à 14:28

    bonjour ma grande soeur merci pour ton passage  je viens te souhaiter un bon début de semaine j'espère que tu va mieux ? et que tu a passer un bon week end ? vendredi j'ai eu la visite de mon petit ange enzo  j'ai étais contente de le revoir car depuis le mois de novembre je ne l'avais pas vue yves retourne à l'hôpitale le 31 janvier   passe une bonne journée

    gros bisous de nous deux 

    ta tite soeur qui t'aime et pense à toi 

    béatrice

    2
    Lundi 27 Janvier 2014 à 16:40

    Bonjour ma Pivoine en ce lundi glacial...

    Je ne trouve pas que le noeud pap....ou la cravate sont des superflus.....

    Il accompagne bien au contraire  le costume ou autre dans des moments bien précis !...

    Un cavalier cravaté....sur un slow magique ..je pourrais bien craqué  encore ...sourire!

    bon allez la chemise ouverte c est encore mieux !et à chacun son style n est ce pas !

      je me suis bien amusé a te lire avec ce post ...qui ouvre bien l entrée de la semaine 

    La neige ce matin au réveil ..la pluie glaçée cet aprés midi 

    ((( et mon  pudding est au four ....)))

    Te souhaite une belle semaine ma Pivoine ...grosse bise de moi 

     @ bientôt .....♫ Cécile ♫.......

     

    3
    Lundi 27 Janvier 2014 à 18:28

    Bonsoir ma douce amie... j'espère que l'amélioration est bien là je sais que en ce moment le temps donne pas envie de sortir mais bien couverte pour te changer un peu les idées !!!

    Très bel article sur les noeuds de cravates j'ai un peu travailler dans ce domaine ......je trouve que sa ce perd un peu dommage car je trouve chic la personne qui le porte

    Ma Pivoine je t'envoie de gros bisous prend bien soin de toi

    Ora

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    4
    Lundi 27 Janvier 2014 à 18:49

    c'est la classe ! bonne soirée

    5
    Mercredi 29 Janvier 2014 à 13:40

    Chez les jeunes (et les moins jeunes aussi d'ailleurs) le port de la cravate se perd beaucoup, souvent c'est seulement à l'occasion d'une cérémonie. Ton article est très intéressant, surtout la petite histoire de la fin  Bizz de Béa

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