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Drôles de boules à picots, curieux grigris alimentaires… Vous en avez sûrement déjà vues. Déjà au Moyen-Age, et notamment à partir du 14ème siècle, en Europe, ces parfums d’ambiance, réalisés avec de la girofle importée d’Orient, étaient très prisés dans les demeures princières. C’est d’ailleurs de là qu’est né notre mot « pommade ».
Pour parfumer une pièce, un placard et protéger les vêtements des mites, fabriquer une pomme d’ambre, c’est facile, 100 % naturel et ça sent vraiment bon ! En plus, les enfants adorent mettre la main à la pâte, voilà de quoi les occuper une partie de l’après-midi. Passez un ruban, verticalement et horizontalement (à la manière d’un œuf de Pâques) autour d’une orange afin de la suspendre. Puis plantez le maximum de clous de girofle dans son écorce. Si c’est un peu difficile, n’hésitez pas à enfiler des gants de jardin. Normalement, vous devriez parvenir à répartir tout autour de sa peau l’équivalent d’une poignée de clous odorants. Procédez par ordre, en ligne, afin de bien tout recouvrir. Cependant, ne rapprochez pas les clous à l’excès car l’orange va se rétracter au fur et à mesure du temps. Lorsque votre pomme d’ambre est prête, accrochez-la à n’importe quel clou ou portemanteau situé dans un endroit sec et plutôt frais. Laissez-la sécher tranquillement pendant un mois, elle ne pourrira pas.
Le réflexe "Air Pur"
Une fois « opérationnelle », installez votre pomme d’ambre dans un placard – tous les vêtements, objets, tissus s’imprégneront de son odeur chaude – dans les WC ou une autre pièce… c’est comme vous voulez, et ce n’est pas limitatif car totalement sans danger ! Pas d’orange ?
Rassemblez vos clous de girofle dans un petit sachet en toile, lin ou tout autre tissu très « aéré » et suspendez-le quelque part. Ca marche aussi, même si ça sent un peu moins bon!Il paraît que lorsque les pommes ne dégagent plus d’odeur, il suffit de les plonger dans de l’eau, puis de les laisser macérer dans un bain d’épices pendant quatre semaines, afin qu’elles récupèrent leur « verdeur ». On peut aussi les ravive en les enduisant de quelques gouttes d’huiles essentielles.
Modes d’utilisation
- Dans le frigo : finies les mauvaises odeurs !
- Dans les pièces à vivre : pour créer une ambiance épicée.- Dans une penderie : pour repousser les mites et parfumer délicatement votre linge.
Vous n’avez plus qu’à suspendre votre création où vous le souhaitez. La chair de l’orange ne s'abîmera pas grâce aux antiseptiques contenus dans les clous de girofle.
A vos oranges et vos clous de girofles.
Pivoine
Voici la mienne
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Vous avez pu voir quelques endroits de ma ville parés en habit de fête.
Je vous présente le second rond point
Bien sur toutes les installations des deux ronds points sont illuminées le soir
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SIX SYMBOLES DE NOËL A LA LOUPE
Le sapin, le houx, la bûche… Le 25 décembre, le monde végétal occupe une place de choix.
• Le sapin, symbole de renouveau
La tradition du sapin s’est répandue progressivement au XVe siècle chez les protestants d’Allemagne et de Scandinavie. Les catholiques, eux, représentaient déjà la Nativité par une crèche. Avec son feuillage toujours vert, le conifère marque le triomphe du soleil sur l’hiver. Ses rameaux protégeaient la maison de la foudre et le bétail, des maladies. Les premières traces de vente de sapins à Noël ont été retrouvées en 1521, à Sélestat en Alsace.
Il faudra attendre 1738 pour qu’il trône à Versailles, sous l’impulsion de la Polonaise Marie Leszczynska. À partir de 1870, les émigrés d’Alsace-Lorraine transmettent leur tradition aux Français et, après 1945, il est offert en gage de paix entre États. Dès 1960, il fait son entrée dans la plupart des foyers.• La pomme, ancêtre de la boule de Noël!
Dès le XIe siècle, on accrochait des pommes rouges et brillantes aux branches du sapin. Une façon toute naturelle de le métamorphoser en arbre du jardin d’Éden. Plus tard, pour le rendre encore plus attractif, il est chargé de noix, sucreries, petits gâteaux et de personnages en chiffon.
Au XVIIIe, il est paré de mille feux, avec des chandelles ou des coquilles de noix remplies d’huile. En 1858, la pénurie de pommes en Moselle donne l’idée à un verrier d’en souffler. Le succès de la boule de Noël ne s’est pas démenti depuis!
• La bûche, source de lumière
En hêtre, chêne ou même olivier… Une grosse bûche était traditionnellement brûlée dans l’âtre durant la veillée de Noël.
La coutume remonte au XIIe siècle et change selon les régions. On priait pour qu’elle dure au moins le temps de la messe de Minuit. Sous peine de malheur. Les Lorrains profitaient de sa lumière pendant trois jours, tandis que les Ardéchois espéraient la voir se consumer jusqu’à l’Épiphanie. Ses cendres, précieusement conservées, auraient le pouvoir de protéger la maison. La disparition des foyers ouverts a remplacé la grosse bûche par sa représentation en miniature.
Posée sur la table de fête, elle a d’abord été habillée de feuillage ou de mousse et piquée de bougies. C’était avant l’arrivée de sa version plus gourmande: l’incontournable pâtisserie roulée ou glacée, servie traditionnellement à la table du réveillon.
• Le gui, porte-bonheur
Vénéré et rituellement cueilli à la serpe d’or par les Druides, il était coupé au solstice d’hiver, six jours après la nouvelle lune, en prononçant la formule "O ghel an heu" qui signifie en celte "Que le blé germe". Le Moyen Âge l’a déformée en "Au gui, l’an neuf".
La plante, toujours verte, symbolise la vigueur et l’éternité. Mais, à l’instar du muguet du 1er mai, c’est aussi un porte-bonheur… à condition de respecter un certain rituel! Il faut le récolter avant Noël, s’embrasser dessous et, dit-on, le brûler la nuit du 6 janvier! Comme ses baies sont toxiques, il est plus prudent de ne pas les laisser à la portée des enfants.
• Le blé de la Sainte-Barbe, gage de prospérité
Planter du blé à la Sainte Barbe, soit vingt jours avant Noël, est une très ancienne tradition provençale qui date de l’époque romaine.
Le 4 décembre, début des fêtes calendales, on a coutume de semer des grains de blés dans trois coupelles, représentant La Trinité. S’ils germent bien à Noël, les moissons de l’année seront bonnes. Les enfants raffolent de cette coutume qui leur permet de patienter en attendant l’arrivée du Père Noël…• Le houx, plante de l’immortalité
La légende veut que, sur le point d’être découverts par les soldats d’Hérode, qui voulaient assassiner Jésus, la Sainte Famille fut dissimulée par un houx.
Marie bénit l’arbre qui avait étendu ses branches en déclarant qu’il resterait éternellement vert. Si certaines familles continuent d'en récolter pour décorer la maison, c’est surtout sur la traditionnelle bûche du repas de Noël qu’on le retrouve, en pâte d’amandes ou en plastique. C’est aussi sage, car les baies de cette plante sont toxiques.
ET QUE VIVENT LES TRADITIONS DE NOEL
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Voici quelques photos de mon quartier en parure de Noël.
N'hésitez pas à faire un petit clic sur la photo pour la voir mieux
LE ROND POINT JUSTE EN BAS
LE PAVILLON DES JARDINIERS
BOUTIQUES pour le défi "mille défis"
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L'arbre de Noël
Chaque civilisation païenne a eu son arbre sacré, car représentant à lui seul les trois parties du cosmos : le monde souterrain par ses racines, la terre par son tronc, et les cieux par son feuillage. Cet arbre était traditionnellement un chêne, mais dès le XIIème siècle, il fut supplanté par le sapin, plus facile à trouver et meilleur marché. L'arbre de Noël, toujours présent à l'intérieur des habitations, est chargé de décorer et de regrouper les cadeaux de Noël dans les familles. C'est en 1521, en Alsace, que le premier arbre de Noël serait apparu.
En fait la tradition d'un arbre décoré serait beaucoup plus ancienne puisque les Celtes décoraient déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d'hiver. Les Scandinaves faisaient de même pour la fête de Jul, qui avait lieu à peu près à la même date que Noël. L'installation de cet arbre sera d'ailleurs considérée comme une pratique païenne jusqu'au milieu du XXe siècle par l'Église catholique. Au contraire les Protestants l'adopteront dès la Réforme de 1560 comme symbole de l'arbre du paradis.
UNE RECOLTE EN OR
C’est la pleine période du miel aussi je vais vous parler du miel produit par les abeilles de la « rucheraie » (ben oui j’aime bien ce nom là) de ma ville.
Voici l’article paru dans le journal local :
« Belle récolte chez les abeilles malakoffiottes : plus de 160 kilos de miel ont été recueillis cet été. Avec ses dix huit ruches comportant chacune de 60 000 à
80 ooo abeilles, le rucher municipal bourdonne d’activité. Entre mars et août, les reines ont pondu jusqu’à 800 œufs par jour. Un mois de juin ensoleillé a par ailleurs favorisé le travail des butineuses. Pour la première fois depuis 2010, les apiculteurs de la Ville ont ainsi pu réaliser deux récoltes. Ce miel multi-fleurs fait le bonheur des écoliers, des jeunes mariés et des nouveaux habitants. »
En été, bien souvent des abeilles viennent jusque sur mon balcon butiner mes fleurs et se cacher dans les lames de mon treillis.
Je n’ai pas goûté ce miel mais il paraît qu’il est d’excellente qualité. Un miel urbain !
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