Journée Mondiale de la Poésie

Le 21 mars a été proclamé Journée mondiale de la poésie par la Conférence générale de l'Organisation des Nations-Unies en octobre et novembre 1999. Pour en faire une grande journée pour rappeler qu’il y a des gens qui s’appliquent à aligner des mots pour  en faire des vers qui chantent pour en donner de belles œuvres qui font rêver. 

L'objectif de cette journée est aussi d'encourager la lecture, la rédaction, la publication et l'enseignement de la poésie dans le monde entier et de "donner une reconnaissance et une impulsion nouvelles aux mouvements poétiques

Qui ne s’est jamais surpris à aligner des mots jolis en de superbes vers qui riment avec un autre plus joli mot qui rime aussi et son l’esquisse d’une belle chanson. 

Du gamin qui écrit pour faire plaisir à sa maman à l’ado qui se prend pour Verlaine ou Raimbault, à la fille se son cœur, l’amoureuse toute fraiche de ses premiers émoi qui va cacher son « Lamartine » au fond de sa poche,  puis, le garçon tout boutonneux qui se prend lui pour le printemps qui éclot tout en bourgeons, la dame qui écrit des vers en cachette pour son amant et cet homme de la quarantaine, bien sous tout rapport, père de famille qui ressent le besoin de confirmer cette attirance pour la secrétaire qui lui fait de l’œil depuis quelque temps, le monsieur du foyer d’ancien qui en pince pour la dame aux cheveux gris qui le regarde les jours de goûters, écrire des mots, les aligner, les mettre sous forme de vers, les formuler en vers libre et c’est une partie de son cœur, de son âme que l’on délivre. Pourvu qu’ils soient lus.

La poésie est à nos côtés toujours, pourvu qu’elle véhicule des sentiments.

On a tous un jour ou l’autre essayé de donner dans cette composition, fort ou moins fort, avec succès ou sans mais on s’y est essayé, caché dans les toilettes, au fond du lit, sur du joli papier ou du pense-bête, sur un ticket de métro, sur un marque page, sur son calepin, sur une notice d’appareil, à chacun son délire. Qui a osé montrer l’objet de son délire ? Pas beaucoup.

Mais la poésie si elle est faite avec le cœur n’a rien de ridicule, elle transmet des mots qui viennent directement du cœur et le cœur, en poésie c’est l’essentiel.

La poésie c’est bien, c’est beau .

Lisons les vrais poètes, ceux qui nous autorisent à les lire, ceux qui osent nous la montrer cette belle poésie, le menton haut alors que nous la montrons le front baissé et le cœur un peu serré.

« De plus, le poète, en tant que personne, prend un rôle nouveau car les soirées poétiques avec lecture de poèmes par les poètes eux-mêmes sont de plus en plus appréciées du public.

Ce mouvement de société dans la reconnaissance des valeurs ancestrales est aussi un retour vers la tradition orale et l'acceptation de la parole en tant qu'élément sociabilisant et structurant de la personne.

Il existe encore une tendance dans les médias et le grand public en général à refuser de prendre au sérieux le poète. Il est utile d'agir pour s'en libérer afin que cette image soit révolue et que la poésie puisse avoir droit de cité dans la société. »

PIVOINE