• Il ne fait pas beau sur Paris mais il ne pleut pas c'est l'essentiel car actuellement se déroulent les festivités de la fête des vendanges de Montmartre, la clôture est pour demain dimanche

    Le thème de cette année est L'AMOUR

    Les parrains sont Nolwen Leroy et Thomas Dutronc

    J'avais de magnifiques photos de cet évènement il y a trois ans malheureusement elles étaient stockées

    sur un disque dur externe qui a rendu l'âme emportant avec lui tant de souvenirs

    Espérons que mon frérot qui doit l'opérer,

     réussisse à récupérer son contenu

    Je croise les doigts

    Un conseil, faites plusieurs sauvegardes et ce genre de problème de vous arrivera pas

     

     


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  • VOICI QUELQUES PORCELAINES AUXQUELLES JE TIENS PARCULIEREMENT

    ELLES M'ONT ETE DONNEES PAR MA MAMAN

    ELLES N'ONT QUE VALEUR SENTIMENTALE

    PORCELAINES

    PORCELAINES

    PORCELAINES

    PORCELAINES

    PORCELAINES

     


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    LA PREMIERE EPOUSE

    En deuil de son mari vivant

    Une mère de quatre enfants abandonnée après 25 ans par un mari coureur de jupons qui lui préfère une plus jeune... Situation banale, mais qui inspire à Françoise Chandernagor un livre déchirant, remarquable. 

    Quel grand sujet que la rupture, la séparation, le divorce! Encore faut-il être de taille, car l'exercice est périlleux et le secteur encombré. C'est là qu'on attend l'écrivain! Françoise Chandernagor, dans son roman « La première épouse », s'en sort avec une force exceptionnelle. C'est bien simple: on y croit.

    La narratrice, Catherine, fait le tour de la question comme on exécute un tour de chant. Pour commencer, genre Grand Siècle. Aria déchirante de l'épouse, abandonnée après vingt-cinq ans de mariage, et quatre enfants. «Perdue», elle est. Sur tous les tons. Trilles, thrènes et autres tremblements. Leitmotiv: «Je suis en deuil de mon mari vivant.» Et puis le programme glisse vers un registre plus bourgeois, s'offre même, çà et là, des couplets d'un pittoresque vaudevillesque avant de repartir dans de sauvages envolées. A la fin, l'artiste prend du recul. Elle peut être fière de son travail. Et contente de son coup.

    Catherine est, comme Françoise Chandernagor, un écrivain célèbre. Son mari, Francis, préside un grand établissement financier. Ils se sont connus pendant leurs études. Elle n'a jamais cessé de l'aimer. Et voilà qu'à l'instar de tant de maris à l'approche de la cinquantaine, il la plaque. Pour une plus jeune. Au fur et à mesure que se précise l'infortune de la narratrice, on découvre que son mari a toujours «couru le jupon», qu'il archivait même ses souvenirs d'adultère et les laissait traîner pour que sa femme s'en instruise. Les «anciennes» constituaient une sorte de «harem» et s'entendaient très bien entre elles, ainsi qu'avec Catherine, la «première épouse». Mais avec la nouvelle, c'est du sérieux. Il veut lui faire des enfants. Catherine apprend que leur liaison ne date pas d'hier, qu'elle s'est développée avec la complicité du père de Francis, et de sa secrétaire. Vaste complot.

    Catherine tombe de haut. Et le lecteur avec elle. Un lecteur sidéré par la gravité des accusations portées par la répudiée. Sadisme: Francis lui a broyé la main, qui restera estropiée. Cynisme: «bigame dans l'âme», il avait demandé Catherine en mariage en faisant en même temps la même proposition à une certaine Irène qu'il aurait sans doute épousée si elle n'avait pas été stérile. Et, un peu plus tôt, il avait fait miroiter de joyeuses noces à une autre conquête. Goujaterie: ayant emmené sa «blonde du moment» dans le lit conjugal, il fait la leçon à sa femme: «Je dois te dire qu'elle a trouvé notre intérieur négligé, notre chambre surtout, les draps mal bordés.» Quelques exemples parmi cent autres.

    A un tel récit, une seule réaction: fallait-il qu'elle soit masochiste, cette femme si fidèle, pour se laisser traiter avec tant de cruauté! Non, plaide-t-elle, amoureuse, simplement amoureuse. Et ne voulant pas regarder les choses en face. Regarder en face avait d'ailleurs été, au sens propre, impossible à Catherine, dès l'enfance, à cause d'un strabisme. Son «regard en dessous» lui avait valu la méfiance de ses camarades d'école. Mais sa douleur d'ancienne «loucheuse» l'avait d'une certaine façon rapprochée de Francis qui, «petit rouquin», avait souffert lui aussi pendant les «récrés».

    Catherine compare son union avec Francis au «mariage de la carpe et du chaud lapin». Va pour le chaud lapin, mais la narratrice est d'une éloquence peu compatible avec la réputation des carpes. Elle confie ceci, qui nous ramène à son aveuglement: «Je ne remarque rien de ce qui se dit sans mots.» Elle passe aux aveux complets, quitte à ce qu'on la taxe d'exhibitionnisme. «Les enfants font aussi partie d'un passé souillé: ils sont un souvenir de lui. Mère indigne, je l'ai été quelques minutes, pas plus, et dans le secret de mon cœur. Au moins suis-je éclairée sur le crime de Médée.»

    Catherine, femme de parole, répète qu'elle aime toujours son menteur-né, et en même temps elle se venge. Elle emprisonne son ex-mari et la nouvelle femme de celui-ci dans une histoire d'amour, qui devient «son» œuvre, à elle. Francis aura peut-être du mal à s'en remettre, mais il l'a cherché. Et puis, comme l'a si bien dit Sacha Guitry:
    «La plupart des hommes n'ont que ce qu'ils méritent. Les autres sont célibataires.» D'une tragique erreur Françoise Chandernagor tire donc un admirable livre d'où il ressort que, lorsque tout semble vous trahir, la littérature seule ne ment pas: «Ce n'est pas le cri, c'est le style qui guérit», conclut-elle.


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  • Un merci tout particulier à ma douce amie du midi que j'adore,

    en attendant qu'elle construise son espace pour échanger avec ses amies qui sont déjà ici.

    Nous t'attendons ma petite France

    Gros bisous

    MERCI PETITE FRANCE

    MERCI PETITE FRANCE


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  • ECRIRE

     

    Pourquoi écrire ?

    Et « Pourquoi pas ? »

    On écrit parce qu’on en a besoin, pour se soulager, se confesser.

    On n’écrit pas forcément pour être lu mais aussi simplement pour soi.

    On écrit pour soi quand on a peur de se dévoiler aux autres.

    On écrit pour les autres quand on commence à croire en soi.

    On écrit parce qu’on a peur.

    On écrit pour sortir de sa bulle ou s’y enfermer.

    On écrit pour communiquer avec l’extérieur

    On écrit pour rester dans notre intimité sans pour autant se fermer.

    On écrit pour oublier son monde, sa vie, sa réalité.

    On écrit pour voyager, pour comprendre.

    On écrit par curiosité, on écrit pour savoir, pour transmettre des connaissances.

    On écrit pour faire passer quelque chose : des sentiments, des émotions.

    On écrit parce qu’on se sent seul, en colère, amoureux ou parce qu’on n’arrive pas à en parler.

    On écrit pour s’aider, se rapprocher.

    On écrit pour apporter l’espoir, pour faire rire, pleurer.

    On écrit pour parler, pour voir, pour sentir, pour entendre, pour toucher.

    On écrit pour raconter.

    On écrit par plaisir, on écrit par devoir.

    On voit les autres écrire et ça nous donne envie de faire pareil.

    On écrit pour se rebeller, se révolter.

    On écrit pour prier, pour pleurer.

    On écrit pour dénoncer, pour protéger.

    On écrit quand c’est nécessaire.

    On écrit quand on n’en a pas besoin.

    On écrit quand on en a envie.

     

    Écrire est le propre de la race humaine. Je pense que nous avons tous une raison différente d’écrire bien ancrée au fond de nous et qui change au cours du temps. Plus qu’une feuille de papier, on écrit à un ami. La nature de l’Homme est de détruire, elle est violente et bestiale. Mais sa nature est aussi d’être civilisé, son désir est donc de créer.

    Écrire, c’est parfois dessiner. Comme les hiéroglyphes des Égyptiens. Si je dessine une fleur, tout le monde dira « c’est une fleur ». Mais si j’écris une fleur, seuls ceux qui savent lire ma langue pourront dire que c’est une fleur.

    La faiblesse de l’écriture est la langue dans laquelle elle est écrite, elle est universelle d’une certaine manière mais pas complètement.

     

     

    On écrit car les mots ont un pouvoir propre à notre espèce qui perdure sur le papier : on s’enchaîne, on s’enlise avec des promesses, des serments qui finiront par être violés. Mais l’important, c’est combien de temps on a pu s’en rappeler.

    On écrit pour se souvenir, pour ne pas refaire les mêmes erreurs, pour apprendre de ses échecs.

    On écrit pour trouver la clé qui nous libérera de nos entraves.

    On écrit pour laisser quelque chose de soi. Quelque chose de durable.

    On écrit pour qu’on ne nous oublie pas. Comme des biographies, des

    ana graphes, des hommages, des mémoires ou des noms sur des pierres tombales.

    On écrit parce qu’on aura beau dire, peu importe la langue, la religion, la qualité d’expression, quand on écrit, on tient le monde dans notre main. On est libre de le façonner à notre goût.

     

     

    Celui qui ne sait pas écrire part avec un gros désavantage.

    Car savoir écrire, c’est se tenir sur un pied d’égalité avec les autres.

    Mais surtout, on écrit pour changer.

    Et changer, c’est gagner sa liberté!

     

     

     

     


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